Tiaret: L'homme qui sait parler aux chevaux !

un article du quotidien .
Un œil suffit au marchand, cent yeux ne suffisent pas à l'acheteur». (Proverbe arabe).

Pas moins de vingt-huit (28) chevaux pur-sang arabes, tous nés à la jumenterie de Tiaret en 2008 ont été vendus aux enchères publiques lors d'une opération de vente organisée vendredi par la haras national de Chaouchaoua en présence d'un nombreux public amoureux de la plus noble conquête de l'homme sur terre. En effet, sur quarante (40) chevaux de diverses races proposés à la vente, vingt-huit poulains et pouliches pur-sang arabes, issus d'étalons de même lignée importés de France, ont été vendus avec des mises à prix peu accessible au commun des amoureux du noble équidé. Ainsi le meilleur spécimen, un magnifique pur-sang arabe, répondant au doux nom de «Ward El-Yasmine» a été cédé à un particulier contre la modique somme de 86 millions de centimes ''8 000 euro''. Né le 26 février 2008, le poulain d'une robe gris rouanné est issu d'une lignée de pur-sang arabes, importés de France il y a trois années de cela. Vingt-sept autres poulains et pouliches ont été vendus lors de la même opération de vente aux enchères publiques dans une fourchette financière allant de quarante jusqu'à quatre-vingt-six millions de centimes pour le plus «nec plus ultra» des chevaux de race. Ces rentrées financières serviront au haras national de Chaouchaoua à couvrir les frais de gestion et de fonctionnement de la jumenterie qui exploite actuellement plus de deux cents équidés de diverses races dont le pur-sang arabe et l'arabe barbe. Lui-même fin connaisseur et vouant une passion sans limite au monde du noble animal au point qu'il est le seul éleveur à savoir parler la «langue des chevaux» de l'avis même de ses pairs, le meilleur prix de l'élevage est revenu sans concurrent à M. Feghouli El-Hadj Ahmed qui a déjà à son tableau de chasse une kyrielle de prix et de distinctions nationales et internationales.

Disposant lui-même d'une quarantaine de chevaux M. Feghouli El-Hadj Ahmed, qui tient la passion pour le meilleur compagnon de l'homme de sa propre famille, dispose actuellement des meilleurs étalons et poulains du pays, qu'ils utilisent non sans un succès retentissant dans les différentes courses hippiques organisées par la Société des Courses (SCHPM) à travers le pays. Grâce aux revenus, quoique modestes, générés par ces courses et la prime d'élevage accordée au meilleur éleveur de l'antique Tihert, M. Feghouli El-Hadj Ahmed dispose d'un des meilleurs produits équins de tout le pays. Lauréat avec ses nombreux cavaliers de métier de plusieurs prix organisés lors des différents meetings nationaux et internationaux, M. Feghouli El-Hadj Ahmed compte clôturer la saison en toute beauté puisqu'il compte bien participer au Grand Prix du Président de la République qui se tiendra le 26 juin prochain à l'hippodrome du Caroubier à Alger avec quatre montures et des moindres puisqu'il s'agit du célèbre «Nour El Melss» et la championne de tous les champions «Nihad», deux pur-sang arabes considérés comme les meilleurs produits de tout le pays. «Contre rien au monde, je ne peux vendre ces chevaux qui me procurent tant de fierté et de satisfaction» nous dira El Hadj Ahmed, entouré de ses jockeys, eux aussi considérés parmi les plus talentueux de tout le pays. pour info sur la jumentrie de tiaret elle va passe sou la propriote la garde republicaine algerie .

Merci pour ce récit très intéressant !

Tiaret: Le cheval ne paie plus
par El-Houari Dilmi

Empêtré dans des problèmes de trésorerie depuis plusieurs années, l'office national des élevages équin et caprin dont le siège social est basé à Tiaret se dirige tout droit vers une dissolution pure et simple qui sera prononcée par décret exécutif dont la promulgation est prévue prochainement, a-t-on appris de source responsable locale. En effet et malgré les missions de service public qui sont statutairement dévolues, l'ONDEEC n'arrive plus à faire face à ses graves problèmes de trésorerie au point où sa centaine de travailleurs sont sans salaire depuis plus de six mois. Le nœud gordien pour cet office réside, selon les représentants des travailleurs, dans le «refus» de la Société des courses hippiques et du pari mutuel (SCHPM) de verser la quote-part de 9% de ses revenus revenant de droit à l'ONDEEC».

La centaine de travailleurs des 22 stations de monte réparties sur le territoire national, se trouvent dans des conditions sociales intenables, ce qui constitue l'autre motif de courroux du syndicat qui se dit «prêt à toutes les éventualités» pour sauver les emplois menacés. Et si des ressources financières plus ou moins suffisantes sont allouées par les pouvoirs publics pour l'achat de nouveaux chevaux de race et l'entretien des autres chevaux propriété de l'office, «le même sort ne nous est pas réservé», trouve le courage d'ironiser un syndicaliste visiblement très remonté, ajoutant que certains travailleurs cumulent jusqu'à cinquante millions de centimes dettes pour subvenir aux besoins de leurs familles qui ne mangent même plus à leur faim.

Cette situation des plus difficiles que vit l'ONDEEC, depuis plusieurs années, a amené des cadres, parmi les plus compétents, à quitter l'office pour d'autres secteurs d'activité, déplore encore notre interlocuteur. Et malgré les nombreuses correspondances adressées sous le sceau de l'urgence aux autorités centrales du pays dont le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, la promesse du Premier ministre pour le paiement des arriérés de salaires pour les travailleurs du secteur étatique avant le 1er juillet dernier, «aucun sou ne nous a été versé alors que nous nous trouvons à quelques jours seulement d'échéances sociales auxquelles nous ne pouvons faire face», se plaint un travailleur dont le salaire ne dépasse guère le SNMG. Et en attendant qu'une solution soit trouvée pour le paiement des arriérés de salaires des travailleurs, une «dissolution de l'office est prévue pour être remplacé par un nouvel établissement à caractère public dont les missions seront définies ultérieurement» a indiqué lundi au «Quotidien d'Oran» une source responsable locale.

Bonjour ,
merci Sofiane de nous donner des nouvelles qui certes ne sont pas bonnes mais au moins vous décrivez la situation qui je l espère poussera les décideurs a réagir de façon constructive
juste une anecdote qui abonde dans votre sens cher Sofiane : connaissez vous l histoire de l étalon arabe Djouras tu??? Acheté Par les haras de tiaret a un éleveur du sud ouest dans le Tarn . Le comble , c est qu il a été acheté a l âge canonique de 30 ans!!!!! Et je ne parle même pas de la somme d' argent qu a coûte .
Et ce qui devait arriver arriva . Mort en Algérie sans avoir sailli quoique ce soit . Est ce raisonnable tout ça? C est quand même l argent du contribuable algérien jeté par les fenêtres , qui doit prendre ses responsabilités??