Vous avez dit des erreurs?
Depuis plus de trois siècles, aucun éminent hippologue axé sur la noble race n’est en mesure de donner des caractéristiques définies. A partir de cette conclusion, la définition de la race est à revoir puisque cette dernière est biaisée. De Raswan à Blunt, de Mohamed Ali à Rzewusky, de Gayot à Houël, de Daumas à Branicki, aucun de ces personnages ne s'accordent parfaitement sur les caractéristiques de la race arabe. De plus, ces personnages qui ont été en contact direct d’éleveurs arabes ont apporté des termes, des spécificités qu'on ne retrouve nullement ou que partiellement dans les riches ouvrages des maîtres arabes au temps de la glorieuse arabie.
Pourquoi? Telle est la question.
Le maître des maîtres, considéré comme la référence par les derniers hippologues arabes de l'époque, Abu Obeyda nous a sans doute transmis une typologie à nul autre pareil. Il nous pousse littéralement à revoir nos "acquis", faussés par des références qui se sont peut-être induits en erreur par une mauvaise maîtrise des langues arabes, des moeurs etc...
Peut-être est-ce aussi le fruit d'une évolution? Sans doute, mais alors les hippologues arabes sont catégoriques et intraitables sur le sujet.
Je ne vais pas vous transmettre la définition de la race arabe. Ceci remettrait trop de chose en cause, ce n'est pas le but.
L'essentiel est de tomber sur un cheval qui vous transporte de joie, qui soit de race arabe ou autre. Néanmoins, pour les puristes, il faudra se trouver une raison valable et voir les choses autrement.