Le soucis que nous avons actuellement avec le cheval arabe c'est que les naisseurs suivent des modes. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que les modes changent perpétuellement.
La naissance d'un cheval demande un certain temps et sa carrière quelle qu'elle soit va allonger cette attente.
En ayant recours aux étalons à la mode du moment, on se prive certainement de ce qui pourrait être un bien pour la race car deux ou trois ans aprés, la lignée utilisée n'est justement plus à la mode. C'est donc un travail inutile fait par les naisseurs qui, devant la multiplicité des produits issus d'une même lignée sur le marché fait automatiquement baissé les cours. Déception et beaucoup d'argent perdu. c'est ainsi que les écuries se remplissent de chevaux sans dute intéressant mais trop commun pour avoir une certaine valeur
Ce qui est rare est cher mais un autre adage devrait être respecté. Elever c'est comme gouverner, il faut prévoir ce que sera le monde dans quelques années.
Les petits Justice Marwan et compagnie seront vite oubliés au détriment d'un nouveau produit marketing qui attirera ceux qui n'ont pas d'imagination. C'est inéluctable.
Regardez comme notre beau pays part en vrille, tout s'écroule, les Français sont inquiets. Pour quelles raisons ?
Mauvaise gestion des possibilités ? C'est certain, les dirigeants actuels n'ont aucune idée de la manière de gérer un pays. Mais nous avons aussi hérité des erreurs du passé (ouverture des fronttières, Europe, Euros, abandon de l'agricukture qui faisait la valeur de la France. Vous vous rappelez : "Labourrage et pâturages sont les deux mamelles de la France". En fait de mamelle, les producteurs de lait crévent de faim, les céréales ne poussent pas, on pratique la jachére et résultat des courses, une augmentation sans cesse des produits de base pour l'éleveur qui a de plus en plus de mal à nourrir son bétail et pour le consommateur qui subit sans réagir.
Imaginons un gâteau d'anniversaire. Chaque invité veut sa part, c'est logique mais s'il y a trop de monde les parts diminuent d'autant jusqu'à être réduites à de simples miettes.
Pour le cheval arabe nous sommes dans le même cas de figure. Les poulains qui naissent sont pratiquement des clones et leur nombre excessif va obligatoirement dévaloriser les produits.
On en est même à se demander si une année sabatique sans poulain ne servirait pas à rééquilibrer le marché ? Mais ça, ce sera sans doute considéré comme de l'utopie.