En voilà des manières !

il m'est aussi arrivé d'acheter un beau cheval en lui rendant visite sans avoir l'intention de l'acheter !!!
mais le prix était dans ma fourchette !

L'expression "faire joli dans le jardin " était juste un moyen de me moquer gentiment de la personne qui se prend pour Dieu, et qui voudrait tout diriger après la vente de son cheval (carrière de Show, d'étalon, etc...).

Visiblement, il y en a qui ne comprennent pas l'humour. Je croyais pourtant avoir suffisamment chargé la mule !

Quoiqu'il en soit, avant même de faire la fine bouche sur un client potentiel et de vouloir tout lui imposer, faut-il déjà trouver ledit client et parvenir à vendre ledit cheval.

Ensuite, faut-il encore que le cheval soit capable d'être dans les billes en dehors d'un régional D (bien-que je n'aie rien contre les petits concours).

Au risque de me répéter, je trouve lâche de ne pas annoncer la couleur ou au moins de demander quel est le budget de l'intéressé avant de lui faire perdre son temps et son argent.

On a pu constater à maintes reprises que certains, pour faire les marioles, affichent des prix faramineux. Et, au détour d'une conversation avec l'acquéreur, on apprend que le cheval s'est bradé à vil prix sous le manteau, mais chut ! ça reste entre nous...

Je n'en vois vraiment pas l'intérêt. Et si c'est une technique de vente, elle est pitoyable.

Quant au cinéma que certains font en exigeant des hôtels 5 étoiles pour leurs chevaux, je suis prêt à parier que si on leur met sous le nez quelques petits billets, ils oublieront très vite leurs états d'âme.

Car ce ne sont pas ceux qui font le plus de cinoche qui sont les plus sincères...

french pancake a écrit:

L'expression "faire joli dans le jardin " était juste un moyen de me moquer gentiment...

ha OK
bon enfin j'avoue quand même que comme disait delphmdc, je préfère "une tondeuse" heureuse dans son jardin, que malheureuse partout ailleurs
Pour le reste, on trouve toute sorte de vendeur et toute sorte d'acheteur... on ne peut pas leur reprocher d'être un peu méfiant. C'est pour cela que communiquer, être transparent, ouvert et honnête, ne peut être que positif de part et d'autre... mais ce n'est que mon humble avis.
Bonne soirée

Pour ma part a^pres plus de 1 ans de recherche pour acheter mon cheval je suis tomber sur des vendeurs qui m'ont annocé le prix des chevaux et sur d'autres qui ne me l'on pas annoncé mais je respect aussi bien les deux points de vue!!

Bonsoir,

Je trouve tout d'abord que régler "ses comptes" par l'intermédiaire d'un forum, ce n'est pas très class, et qu'une discussion avec l'éleveur aurait été la meilleure chose à faire.

Après, si on rentre ds le sujet des prix affichés ou non, je pense qu'un éleveur sait très bien combien il peut attendre de ses produits à la vente, au moins une fourchette.
Il faut tenir bon sur un minimum qu'on se fixe par rapport à la réalité du marché. Mais je pense que le mieux c'est être clair dès le départ, que ce soit pour le prix ou la destination future (qui n'est pas garantie même aux dires de l'acheteur).

je pense pour ma part que l'achat/vente d'un cheval est un acte commercial avant tout, même si l'affectif vient naturellement s'en mêler : le vendeur affiche son prix haut avec une marge de négociation à la baisse de X%, l'acheteur annonce son budget bas avec une marge de Y% de plus. Si le prix du cheval ne se situe pas entre les deux, la vente ne se fera pas. X et Y doivent se situer entre 0 et 20% maxi (on intègre là dedans le transport, une saillie éventuelle, des mois de pension...)

Ca peut paraitre réducteur, mais je pense que dans 90% des cas, on se retrouvera dans ce cas de figure. Entre ensuite en ligne de compte les facultés des 2 négociateurs à mettre en avant leurs arguments respectifs...

Pour résumer, je pense que le vendeur doit annoncer le prix de vente en l'argumentant et l'acheteur doit donner son budget pour éviter de faire perdre son temps à tout le monde.

Je pense également que la plupart des éleveurs souhaitent réellement que leur protégé soit vendu dans une bonne maison, mais rien ne le garantit jamais malheureusement.

Juste pour l'anecdote de la tondeuse à gazon, je connais une personne qui a acheté il y a quelques années 2 chevaux arabes dans un élevage très respectable et respecté. Il n'était pas cavalier et avait vu pour la première fois de sa vie un cheval arabe quelques mois auparavant, lorsqu'un copain qui le connaissait a mis chez lui (il avait qq hectares de prés inutilisés) ses chevaux dont une jument arabe.
Il m'a dit un jour :
"tu sais, mon plaisir c'est de rentrer tous les soirs mes chevaux dans les boxes fraîchement paillés de les regarder manger en fumant ma pipe".
Les chevaux étaient très bien soignés, montés régulièrement (pas par lui). Il n'y connaissait rien mais osait l'avouer, s'entourer et demander conseil. Je pense pour ma part que ces chevaux étaient très heureux, mais que cela synthétise très bien le paradoxe du cheval arabe...

A défaut d'avoir le clan des Siciliens, je vois qu'on a celui des loulouttes morvandelles !

Tout doux, ma p'tite Clotilde : je n'ai réglé aucun compte en direct, relisez-moi, je n'ai nommé personne, je souhaitais juste faire part de mon expérience désagréable à d'autres, je ne pense pas que ce soit tabou ?

Mais comme il est d'usage de dire..."s'il se sent morveux, qu'il se mouche...".

J'ai trouvé très cavalière la manière dont on s'est adressé à moi :

1-"je ne vous donne pas de prix"

2-"vous faîtes une offre", avant même de savoir si le cheval peut convenir ou non : quelle prétention !

3-qu'est-ce que vous voulez faire avec...d'un air de dire : "est-ce que tu l'as bien mérité?"

C'est vraiment le monde à l'envers : comme si c'était le vendeur qui choisissait son client : laissez-moi rigoler, mais en période de crise, c'est bien l'inverse qui se produit :

Et celui qui veut faire le malin et la forte tête commence par entasser ses chevaux au fond des prés, et finit par mourir avec eux (pardonnez l'humour noir).

Mais puisqu' apparemment, la vérité a l'air d'en déranger certains, je dirais même "certaines" des p'tites gazelles un peu nerveuses de ce forum, je vous promets que je vais très vite poster un sujet sur certaines techniques de vente que je dénonce, et qui devraient faire fuir tout acheteur potentiel.

Des méthodes ô combien ringardes et dépassées, mais encore trop souvent pratiquées, et qui abusent du brave gugusse de base...

je ne défends personne...
J'affiche mes prix quand je vends un cheval et je m'y tiens essayant de chercher le propriétaire "idéal", ce qui n'est pas toujours facile.

Bonsoir,
Je pense que les choses sont claires et que chacun a pu exposer sa position...
Merci de bien vouloir respecter vos differents points de vue ...

Je pense que la meilleure façon est de demander le budget du futur acquéreur ainsi que l'activité future du cheval (loisir, sport....).

Sur ces bases là, le vendeur sait si ce qu'il propose à la vente est dans les cordes ou pas.....

Ensuite, tout n'est que technique commerciale, c'est un sujet très délicat.

Disons qu'il vaut quand même mieux avoir un minimum d'expérience, car comme pour toute transaction commerciale, il est facile de se faire rouler......et il est vrai que dans le domaine du cheval certains éleveurs ont la fibre maquignonne!

Par contre ce n'est pas le cas de l'élevage en question qui m'a laissé un excellent souvenir lors de ma visite.

Je crois tout simplement que l’on peut tous être d’accord sur le fond mais pas toujours sur la forme.

D’abord si un prix est affiché, si l’acheteur l’accepte, l’obligation de vendre est presque acquise. Autant que je sache, le refus de vendre est toujours condamnable dans ce pays.

D’un autre côté, lorsque l’on élève, à priori il s’agit d’une « activité agricole », il faut accepter le fait que les poulains naissent, grandissent et partent. Un peu comme les enfants finalement… Je ne sais pas s’il peut y avoir un « propriétaire idéal » comme on imagine un « gendre idéal ». Les histoires de « à chaque fois que je vends un cheval c’est un véritable déchirement » me laissent toujours sur le cul. Ben, faut arrêter l’élevage et donner du temps au restos du cœur ou à Emmaüs dans ce cas…

Maintenant, c’est vrai que la manière de présenter les choses au téléphone n’est pas toujours facile parce qu’il y a de tout… Entre ceux qui savent précisément ce qu’ils veulent mais avec un petit budget (après tout on peu toujours discuter), ceux qui annoncent 5.000 euros pour un mâle de 1 an pour finir au bout d’une demie-heure à dire que finalement non, une femelle de 4 ans si possible débourrée et pour le même prix le conviendrait mieux et les autres, ce n’est pas toujours facile de rester zen. Mais le pire à mon avis restent quand même les gens qui pensent savoir ce qu’ils veulent, que vous pensez avoir ce qu’ils veulent, qui prennent rendez vous et puis qui finalement ne viennent pas… Bon, certains ont quand même la « gentillesse » de prévenir une heure avant quand tout est prêt !

D’expérience, je pense que les gens qui savent exposer clairement ce qu’ils veulent, qui ont l’esprit de synthèse et qui sont ponctuels font généralement d’excellents propriétaires.

En résumé, il est plus simple de partir sur une fourchette et de laisser la marge de manœuvre pour les éventuels arrangements. Parce que de toute façon si le courant ne passe pas entre le cheval visé et l’éventuel acquéreur la discussion est inutile. Je ne partage pas l’avis de gonfler un prix pour le baisser de 20% au bout de 10 minutes. Je pense que cela ne donne pas une réelle image de sérieux. Je vends des chevaux, pas des kilos « poids vif ».

de French Pancake "L'expression "faire joli dans le jardin " était juste un moyen de me moquer gentiment de la personne qui se prend pour Dieu, et qui voudrait tout diriger après la vente de son cheval (carrière de Show, d'étalon, etc...).
Visiblement, il y en a qui ne comprennent pas l'humour. Je croyais pourtant avoir suffisamment chargé la mule !
Quoiqu'il en soit, avant même de faire la fine bouche sur un client potentiel et de vouloir tout lui imposer, faut-il déjà trouver ledit client et parvenir à vendre ledit cheval.
Ensuite, faut-il encore que le cheval soit capable d'être dans les billes en dehors d'un régional D (bien-que je n'aie rien contre les petits concours).
Au risque de me répéter, je trouve lâche de ne pas annoncer la couleur ou au moins de demander quel est le budget de l'intéressé avant de lui faire perdre son temps et son argent.
On a pu constater à maintes reprises que certains, pour faire les marioles, affichent des prix faramineux. Et, au détour d'une conversation avec l'acquéreur, on apprend que le cheval s'est bradé à vil prix sous le manteau, mais chut ! ça reste entre nous...
Je n'en vois vraiment pas l'intérêt. Et si c'est une technique de vente, elle est pitoyable.
Quant au cinéma que certains font en exigeant des hôtels 5 étoiles pour leurs chevaux, je suis prêt à parier que si on leur met sous le nez quelques petits billets, ils oublieront très vite leurs états d'âme.
Car ce ne sont pas ceux qui font le plus de cinoche qui sont les plus sincères..."

c très très bien résumé... certains demandent le budget car ils sont finalement prèts à accepter n'importe quel prix... on sait aussi que tous les chevaux n'ont pas la possibilité de sortir en show avec succès et je préfère aussi un cheval qui aura un compagnon et sera au pré bien nourri et ne fera rien que la vie d'un autre qui sera surexploité... demandez aux chevaux ce qu'ils en pensent...
Il faut aussi se mettre dans la tête que si on veut absolument offrir une vie de rêve à un cheval qu'on fait naître... vaut mieux rien faire naître du tout ! on ne saurait être maître d'un divorce, de problèmes de santé ou autres... la seule façon de protéger est de noter dans le contrat qu'on rachète l'animal au prix de vente si la personne doit s'en séparer... ce qui est aussi utopique si le cheval prend de la valeur et que l'acheteur multiplie le prix... donc à partir du moment où le cheval est vendu et parti, ne rêvons pas, nous ne maîtrisons plus rien, ce n'est pas la peine de faire semblant d'avoir de beaux sentiments... c la réalité de la vie, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre... ou alors on change de hobby !

Allez une petite histoire comme d'habitude.
Deux gars se présentent chez Willy Poth pour faire l'acquisition d'un cheval. Devant la mine décontractée de ces éventuels acheteurs en jean et baskets et roulant dans une voiture minable rafistolée avec du fil de fer M. Poth ne discute pas. Il le prend un peu de haut, montre trois ou quatre chevaux à des prix de folie histoire de décourager ces gueux qui visiblement n'ont pas le sous et se déclare heureux de voir les opportuns quitter son élevage.
La semaine suivante M. Poth nous raconte cette visite inappropriée à son standing en se plaignant de ces visites impromptues et stériles qui font perdre du temps.
Parmi l'assistance, gros sourire d'une certaine Christiane Chazel et de quelques personnes qui connaissaient la fin de l'aventure. Devant notre haussement d'épaule, M. Poth se montre outré que l'on n'ait pas pipé sur son histoire.
Il faut savoir que deux jours plus tôt, Christiane Chazel qui a certes bien des défauts mais qui est une excellente vendeuse avait cédé aux va nu pieds cités plus haut 1 poulain de 2 ans et trois juments pour la coquête somme de 600.000 F soit environ 90.000 € Somme qui lui fut payée cache. En outre, ces deux personnes avaient construits pour leurs futurs acquisitions une écurie splendide que j'a i visité avec grand plaisir.
Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux impressions ni aux prix avancés au début d'une transaction car parfois, les surprises sont au rendez-vous.

Conclusion et c'est de moi donc copyright : l'habit ne fait pas le moine.....

G&G arabians a écrit:

l'habite ne fait pas le moine.....

Ouai ben de toute façon pour ce qu'il en ferait...

daniel a écrit:

Allez une petite histoire comme d'habitude.
Deux gars se présentent chez Willy Poth pour faire l'acquisition d'un cheval. Devant la mine décontractée de ces éventuels acheteurs en jean et baskets et roulant dans une voiture minable rafistolée avec du fil de fer M. Poth ne discute pas. Il le prend un peu de haut, montre trois ou quatre chevaux à des prix de folie histoire de décourager ces gueux qui visiblement n'ont pas le sous et se déclare heureux de voir les opportuns quitter son élevage.
La semaine suivante M. Poth nous raconte cette visite inappropriée à son standing en se plaignant de ces visites impromptues et stériles qui font perdre du temps.
Parmi l'assistance, gros sourire d'une certaine Christiane Chazel et de quelques personnes qui connaissaient la fin de l'aventure. Devant notre haussement d'épaule, M. Poth se montre outré que l'on n'ait pas pipé sur son histoire.
Il faut savoir que deux jours plus tôt, Christiane Chazel qui a certes bien des défauts mais qui est une excellente vendeuse avait cédé aux va nu pieds cités plus haut 1 poulain de 2 ans et trois juments pour la coquête somme de 600.000 F soit environ 90.000 € Somme qui lui fut payée cache. En outre, ces deux personnes avaient construits pour leurs futurs acquisitions une écurie splendide que j'a i visité avec grand plaisir.
Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux impressions ni aux prix avancés au début d'une transaction car parfois, les surprises sont au rendez-vous.

C'est exactement la même chose quand on se rend chez un concessionnaire de voiture,on doit toujours attendre 1h avant qu'un couillon vienne nous renseigner.

Ceci dit pour en revenir au sujet initial,je pense que c'est au vendeur d'afficher clairement son prix(il est censé savoir ce que vaut sa production) car les éventuels acheteurs n'ont aucun intérêt à se déplacer si le cheval est au dessus de leur budget.

El Kabir Arabians a écrit:

je pense pour ma part que l'achat/vente d'un cheval est un acte commercial avant tout, même si l'affectif vient naturellement s'en mêler : le vendeur affiche son prix haut avec une marge de négociation à la baisse de X%, l'acheteur annonce son budget bas avec une marge de Y% de plus. Si le prix du cheval ne se situe pas entre les deux, la vente ne se fera pas. X et Y doivent se situer entre 0 et 20% maxi (on intègre là dedans le transport, une saillie éventuelle, des mois de pension...)

Harmattan a écrit:

En résumé, il est plus simple de partir sur une fourchette et de laisser la marge de manœuvre pour les éventuels arrangements. Parce que de toute façon si le courant ne passe pas entre le cheval visé et l’éventuel acquéreur la discussion est inutile. Je ne partage pas l’avis de gonfler un prix pour le baisser de 20% au bout de 10 minutes. Je pense que cela ne donne pas une réelle image de sérieux. Je vends des chevaux, pas des kilos « poids vif ».

ce qui veut dire la même chose il me semble..., hormis le fait que le prix de départ du vendeur est "gonflé". En tant que vendeur, il y a toujours un prix que l'on souhaite obtenir et qui correspond à la valeur que l'on se fait de son cheval .
Ensuite, si le cheval correspond aux souhaits de l'acheteur et que le prix annoncé correspond à son budget, tant mieux, l'affaire est conclue et tout le monde est content.
Sinon, la seule marge de manoeuvre du vendeur est de faire concessions à l'acheteur (prix, prise en charge du transport...) et celle de l'acheteur de rallonger son budget initial (si l'un et l'autre souhaitent conclure la vente).

Si j'annonce à l'acheteur potentiel une fourchette entre 5000 et 7000€, il m'étonnerait fort que le cheval parte à 7000€ : le vendeur qui annonce sa "fourchette de prix" donne d'emblée son prix bas, inversement pour l'acheteur. A ne jamais faire à mon avis