Réflexion sur l’élevage de chevaux arabes

J’aimerais lancer un débat afin de partager nos points de vue sur la bonne attitude à adopter pour éduquer le cheval arabe.

Mon point de vue sur la question (certains la connaissent déjà):

Comme vous le savez, le cheval arabe a été élevé au contact de l’homme pendant des siècles. L’élevage y était extensif et les entraves étaient de rigueur. Je pense qu’à partir du moment où nous limitons la liberté de l’animal et que nous nous rendons indispensable dans le rationnement de sa nourriture, dans le rationnement de l’eau, il en résulte de la part du cheval une docilité sans précédent.
De ce fait, un cheval qui a une propension à être délicat deviendrait aussi docile qu’un cheval calme en usant de cette manière.
En occident, ce problème revient sans cesse, des chevaux sur nourris (plus de 6kg de céréales/jours, il y en a même qui sont à une dizaine de kilos) alors que les bédouins usent de seulement 4kg voire moins dans certaines tribus, sans compter qu’ici nous donnons du foin en supplément). Je suis d’accord pour mieux nourrir les chevaux en se conformant à leurs réels besoins nutritionnels. Mais la qualité ne passe pas forcément par la quantité. J’ai remarqué que les chevaux sur nourris étaient plus enclins au stress et ce, même en vivant au pré.
La question n’est pas de faire comme les bédouins, la question est de s’inspirer de leurs méthodes, il y a une nuance. Le cheval arabe lie une amitié avec son maître, cette amitié passe par la fréquence des contacts. Généralement, un cheval vivant au pré avec d’autres chevaux n’accourt pas auprès de son propriétaire pour partir en ballade. L’instinct grégaire est fort chez le cheval, aussi il serait judicieux de contourner le problème et de le solutionner en évitant des répercussions néfastes.
Si nous prenons pour solde de tout compte l’élevage bédouin, nous nous apercevrons rapidement qu’il n’y a pas de chevaux difficiles, hors ici, ce n’est pas le cas.

Amis éleveurs et passionnés, faites part de vos impressions sur la question…

je suis souvent effarer par la quantité des rations proposées.

L'hiver mes chevaux qui sont actuellement au repos sont au foin +minéraux en libre service, et ils sont tous un peu ronds ... Ils fondront au printemps. Seuls les juments gestantes et les poulains/jeunes sont nourris.
Hors période hivernale, mes chevaux même en période de compétition ne dépassent pas 2 litres (orge + granulés) par jour et ils ne sont pas maigres ...
Ils sont (pour les compétiteurs) sur des paddocks ras avec très peu d'herbe. Les autres sont l'été à l'herbe que je suis obligé de rationner.
Les juments en fin de gestation et suités sont également nourries (mais très raisonnablement).
Je suis pourtant un fan du calcul des équilibres des rations.

Voilà qui est interessant.
Depuis que j'ai ma jument , elle a toujours été un peu ronde, du bid exclusivement. Comme c'est de plus mon premier cheval, j'ai eu tendance à faire confiance aux autres en matière de ration à donner.
Ca m'a fait passer d'une ration d'orge à des granulés et hormis le foin 3 fois par jour, elle est désormais sur sciure et n'a donc plus de paille à grignoter constamment.
Les rondeurs sont moindres mais j'ai beau intensifier le travail à la mesure de mon emploi du temps, le remodelage ne se fait que petit à petit....et évidemment tous les calculs portent à croire qu'elle avait la juste ration.
Depuis peu , elle "n'a que" 1 L matin et 1 L soir + foin . Elle est loin d'être amorphe , bien au contraire. Elle avait donc trop avant....et c'est peut être encore trop ?!
La difficulté, c'est que c'est une vrai gourmande, elle mangerai tout ce qui passe.

c'est une question que je me suis déjà posée aussi mais l'inconvénient, c'est que ma jument est en manège et je ne sais pas surveiller ses rations, même si je le demande aux proprios du manège, ils ne chicanent pas là dessus, alors je ne connais pas vmt sa ration mais il me semble qu'elle a plus que ds mon ancien manège. Elle est sur paille et a du foin. Elle va en prairie mais elles sont toutes petites (mon manège est construit sur un terril) donc il n'y a pas d'herbe, si je veux aller la faire brouter, c'est a pied. Je la trouve rondouillette pr le moment mais je me dis: "si elle est malade et qu'elle maigrit? " L'année dernière, ds mon ancien manège, elle avait très fort maigri à cause de la gourme + refroidissement (10 jours de fièvres et elle mangeait difficilement à cause de ses ganglions) elle avait TRES FORT maigri... de plus, si elle transpirait bcp ds une rando, elle avait tendance à vite maigrir, de même qd je suis partie en vacances, personne ne s'est rendu compte qu'elle avait crottiné ds son abreuvoir => elle n'avait dc plus bu depuis 2 jours et elle avait très fortement maigri... hsmt que j'avais demandé à certaines personnes de regarder alors mnt, j'ai peur qu'elle maigrisse fort de nouveau pr une raison ou une autre et je me dis, "ne serait-ce pas mieux qu'elle ait quelques réserves pr l'hiver comme elle tombe vite malade?" comme c'est mon premier cheval, je ne sais pas trop que penser. Lorsque je m'installerai ac mon compganon, je la reprendrai ç la maison mais je ne sais pas du tout quelles sont les rations idéales connaissant la race... de plus, elle est très fine et pas grande du tout. Elle sera probablement en prairie la journée et au boxe la nuit, mais j'ai encore le tps pouvez vous me dire quelles sont plus au moins les rations à donner? je ne sais pas non plus ou je serai donc je ne connais pas encore la richesse de l'herbe je pense qu'il y a bcp de choses à prendre en considération, non? (age, travail...) qu'en pensez-vous?

Entre la ration "théorique" et ce que l'on fait en pratique, il peut y avoir ... beaucoup de marge !

Par exemple, j'ai une ponette type shetland ( 87 cm au garrot) qui mange autant de concentrés que sa copine welsh-cob (1,47 m et pleine de 7 mois), devinez laquelle est mince ?

La copine ps arabe, elle, se contente de moins que la moitié d'une des rations précédentes et elle est ronde !

Faut s'adapter !

oui, c'est ce que je pense aussi, mais c'est pas évident, quand je reprendrai ma jument chez moi (ce sera une grande première), j'ai peur de ne pas bien savoir doser c'est pas évident...

Cher Karim,
très bonne question!
Ce que je constate en observant les vieilles photographies de chevaux élevés sur la Péninsule:
- les chevaux avec les bédouins sont très fins avec une masse graisseuse moindre, qq fois ils paraissent même un peu faible mais ds l'ensemble ils sont d'un modèle très sportif et leur finesse est due à une activité très soutenue;

- dès lors que les chevaux élevés et entrainés par les bédouins sont achetés par les écuries royales (egypte ou autres...)ils restent ds le meme climat et sont soumis aux memes conditions géographiques, néanmoins ils sont nourris plus intensément et font en moyenne moins d'exercice, meme si la RAS et plus tard, inshass et EAO ont toujours organisé des courses.

- ces chevaux une fois délocalisés de leur lieu de naissance mais menant une vie active et bien géré ds des patures extensives sans trop d'apport énergétique peuvent maintenir une conformation et une masse graisseuse correcte.

- si on les enfreme au box avec peu d'exercice(moins d'une heure par jour) et on les nourrit comme des chevaux de selle, eh bien on connait le résultat.

Tout ne dépend pas des conditions de vie, du lieu ou sont les chevaux mais d'autes critères peuvent rentrer en ligne de compte. je trouve qu'à l'heure actuelle, les PSA qui ont les meilleurs conformations en rapport aux critères premiers de la race sont les chevaux d'endurance.

Voilà!...A vous lire!

Pour ce qui est de la docilité des chevaux, chez moi, les plus jeunes, psar et welsh-cob, arrivent du fond de leur pré au galop dès qu'on agite un licol... Ils sont bien ( trop sans doute...) nourris, vivent en groupe, partagent leur temps entre le pré et un grand box ou une stabulation (trop d'herbe en saison et trop d'humidité en hiver), voient les humains 2 fois par jour minimum. Ce sont des chevaux très proches de nous.
Nos trotteurs ont toujours été plus distants, plus indépendants, une question de savoir faire ou des races plus ou moins amicales ?

Bien je te rejoins complétement dans ton raisonnement concernant le mode de vie et d'alimentation du cheval et Arabe en particulier ...

Mes chevaux au travail (endurance) vivent en stabu libre, on peut dire très prochent de nous, surtout que pour l'instant nous n'avons pas un très grand terrain, mais 1 fois par jour je leur ouvre leur paddock et ils ont le droit de brouter l'herbe autour de la maison quelques heures, au milieu des chiens, poules, chèvre, le foin est distribué plusieurs fois par jour juste ce qu'il faut, nous n'avons pas beaucoup d'herbe à la maison, plutôt du sable ... chacun a sa place à l'heure des rations, ils s'entendent tous très bien, ils sont il me semble bien dans leur tête et leur corps ...

En ce qui concerne la ration, mes chevaux n'ont pas jusqu'a maintenant eux plus de 3kg par jour même pour des préparations de N*...
Et on peut pas dire qu'ils soient maigres, je ne les aime ni maigre ni trop gras ... Je dirai juste ce qu'il faut, voir légérement les dernières côtes n'est pas plus mal, sauf en hiver il la il prenne une petite couche de graisse pour mieux le passer... je nourris mes chevaux à "l'oeil" de toute façon ...
Puis chaque cheval a son poids de forme, il faut en prendre compte ...

Pour la poulinière et le poulain idem, elle passe l'hiver à la maison, et part au printemps au près, mais reste toujours en contact de l'homme ...
De toute façon c'est un cheval qui demande qu'on lui porte attention, sinon d'une manière ou d'une autre il vous le fait comprendre ...

Un cheval au box, suralimenté, quelques soient la race c'est pas très "cheval" tout ça ... mais les mentalités évolues malgré tout et c'est tant mieux ...

si je pouvais mettre ma jument en prairie, je trouve ca tlmt mieux... mais bon, je n'ai pas trop le choix

Malo a écrit:

si je pouvais mettre ma jument en prairie, je trouve ca tlmt mieux... mais bon, je n'ai pas trop le choix

Je le comprends tout a fait, on fait pas toujours comme on le voudrait, mais un jour peut être ?! je vous le souhaite ...

merci bcp, je le souhaite très fort également

En vérité, je pense qu'il faut s'adapter en fonction du cheval. Ils n’ont pas tous les mêmes besoins. Ceci étant, on s'exclame lorsqu'on voit des côtes saillantes mais on reste muet devant un cheval obèse... Comme chez les humains, mieux vaut être un peu maigre qu'un peu trop gros ou complètement obèse... D’ailleurs, en ce qui me concerne, j’entretien mes chevaux de manière à toujours apercevoir les côtes et ce, même en hiver.

A titre comparatif, un proche cousin de l’arabe, je fais allusion au barbe originaire de l’atlas montagneux du Maghreb est soumis à des hivers rudes où certains sujets sont loin d’être gras.

Sur un autre ordre d'idée, je souhaiterais aussi attirer votre attention sur la relation que nous devons établir avec notre destrier.

Les bédouins ont réussi à établir une relation fusionnelle avec leurs coursiers en se rendant indispensable dans l’apport de leur nourriture et de leur eau.
Il est évident qu’un cheval ne portera aucune considération au propriétaire qui délègue l’entretien de son cheval à une pension. Le fait d’envoyer un chèque tout les mois pour son entretien ne rentre pas dans ses schémas.
Une des bases de la relation est donc d’accomplir pleinement la tâche qui incombe le maître, c'est-à-dire, être acteur de son entretien quotidien. Aussi, le cheval associera cette attention à celui qui lui fournit ses soins.

Maintenant, j’aimerais avoir votre point de vue sur la bonne voie à emprunter par rapport à son environnement. Quel est l’espace idéal selon vous pour notre cheval et la relation que nous voulons entretenir avec ce dernier? Pensez-vous que les grands espaces sont indispensables pour nos chevaux ?

A vos claviers! Chaque avis est important !

Je me retrouve assez dans ton discours Badawi ... j'ai une relation très fusionnelle avec mes chevaux, malgré qu'ils soient tous très differents... cela est surement lié a la race, parce que j'ai jamais eu ce genre de relation avec les autres chevaux que j'ai eu dans ma vie ...!!!

Quand a savoir qu'est ce qui est mieux pour nos chevaux ?
Les grands espaces nécessaires ?

Je pense que les chevaux élevés sur les plateaux en Lozère en liberté sont pas les plus malheureux, est ce que cela ressemble a la vraie vie que demande le cheval Arabe comment le savoir ?
Mes chevaux au travail vivent dans un espace, paddock satbu de 1500m2, fait en longueur, avec de nombeux arbres, ils ont de quoi se faire des galops et se dépenser ... ils sont tous les uns a côté des autres,
dont l'entier qui est a côté du plus sage des hongres et pour l'instant cela se passe très bien ...
Celui du poulain et de la poulinière pour l'hiver fait le + du double en surface , idem stabu nombreux arbres, souches, troncs coupés, cela leur apprends a faire attention, et leur permet le grignotage pendant l'hiver...
Je rentre juste une jument au travail au box pour la nuit toujours en hiver, elle est demandeuse de toute façon, et la journée elle est avec les autres ...
Aux printemps la poulinière et le poulain part au près ...
C'était juste mon exemple, mais chevaux n'on pas l'air malheureux, la plupart savent se dépenser lorsqu'ils en ont besoin, j'attache une grande importance au mental de mes chevaux ... je ne suis moi même bien, que lorsqu'eux le sont ...
Perso, j'aimerai avoir beaucoup plus grand, pour les voir brouter un peu plus, parce que je dois dire qu'ils sont tout de même fait pour ça, et aussi pour garder les chevaux à l'élevage proche de moi au printemps ...mais tout en sachant qu'il faut faire attention a la gestion de l'herbe, parce qu'on a vite fait dans faire des obèses... ce que je vois beaucoup chez certains éleveurs hélas ...

Par contre il est évident que les chevaux élevés sur de grandes surfaces, sont beaucoup moins dépendant de l'homme, et surtout demande moins de travail au propriétaire ... mais chacun ses choix ... perso je préfére que mes chevaux dépendent + de moi, ce qui les rend en effet beaucoup plus proches ...
voilou ...

ce n'est pas forcément très lié au sujet initial (quoique), mais j'ai une question concernant le fait d'avoir ses chevaux chez soi. En théorie, on apprend tous qu'il faut 1ha par cheval de pâture, qu'il faut faire tourner pour gérer l'herbe. Dans les faits, c'est assez différents, entre ceux qui habitent où les pâtures sont nombreuses et vastes, et ceux qui habitent en zone urbaine, ou peu fournie en pâtures.
Je commence à connaître et à voir plusieurs personnes qui ont leur chevaux chez eux, dans des espaces de 3000m² par exemple, et ça a l'air de bien se passer (deux chevaux). Bien sûr, il n'y a pas d'herbe ou peu, mais ils sont complémentés. J'ai vu plusieurs exemples. Certaines personnes me disent que c'est une folie, et d'autres, eh bien qu'ils y arrivent très bien.
Quelle est l'expérience de ceux qui ont leurs chevaux chez eux avec peu d'espace (proche d'une grosse ville) ? Y a-t-il un "mal être" réél des chevaux à être dans des espaces "confinés" (petits prés) ? Quand l'herbe n'est plus là, ils ont du foin, mais y a-t-il plus, moins ou de même façon des déviances comme les tics dûs à la vie en box 23h/24 ?
Ma jument vit actuellement en zone urbaine (prés en pleine ville), et elle n'est pas encore morte. Elle va même plutôt très bien, ça faisait longtemps qu'elle n'était pas aussi en forme. Les deux compères ont un grand pré de 6000m², et 4 petits entre 800 et 3000m². Ca se passe bien, ils sont nourris au foin et à l'orge aplatie + herbe du pré.
Je pose la question car d'ici un an max, j'achète une maison, et la question sera : maison avec terrain de ~ 4000 ou 5000 m² (pour les chevaux->2) ou maison plus en ville avec 400m² (donc sans chevaux).
En même temps, si j'ai bien suivi la réflexion de Badawi, les bédouins vivaient avec leurs chevaux entravés et proches de leurs tentes. Donc, si je devais répondre à ma question, je dirais que c'est tout-à-fait gérable, en tenant compte évidemment des pbs de voisinage.

perso,
les grand espaces j'ai un avi partagé,
pour bien grandire mentalement et physiquement, un cheval a besion de grands espace pour pouvoir se taper des grands galop sans avoir a freiner au bout de quelques metres,
de plus pour les jeunes (en fait je parle + pour les jeunes chx) ils ont besoin de rester en troupeau pour leur éducations (cela peu aussi se passer dans des près plus petits)

j'aime bien les voirs former une famille dans leur grand espace !!
quand je vais les voirs, et ensuite me retourne pour repartir, tous le monde me suit jusqu'au portail

Mais les grand espace c pas pratique pour etre proche de nos chevaux !
je n'ai plu la complicité que j'avait avec mon poulain avant de l'avoir mis dans ce grand prés avec les autres

j'ai un arabe de 7 ans je suis très proche de lui et il est très proche de l'homme, mais si j'ai le malheur de devoir le laisser dans un près et venir le voir de temps en temps, alors là je perd toute complicité avec lui, jusqu'a ne plus pouvoir l'attraper

voilà ma pensée sur les grands espace !

Gritou

les arabes des Bedouins parcourraient des km, ce n'est pas le cas pour beaucoup des notres, ils ont pas la même vie que nous !!!
a la limite, si un chl et dans 800m2 et qu'il "travail" régulièrement dans la semaine !
pourquoi pas !
un chl a besoin de se dépenser pour sont moral !!

mais bon quand on n'a pas le choix, on fait avec !!!

par-contre j'ai eu 2 chx dans un peux plus de 3000m2 !
a la maison, j'ai un terrain de 1200m2 environ, avec un box, je me sert de ce terrain que pour le poulinage ou comme réserve si je n'ai pas d'autres places !!

Ben en effet faut suffisament d'espace pour qu'un cheval puisse se faire un bon galop ...
L'idéal et d'arriver a faire des paddocks en couloir ... mais là c'est pas toujours évident ...
Si tu n'as pas un grand terrain, il faut penser tout de même au fait qu'il faut avoir tout de même de quoi faire des sorties extérieurs...!?

Avoir les chevaux chez soi et tout de même le rêve, même si tu n'as pas d'hectares ...
et a moins de trouver des pensions sérieuses, tu n'es jamais certaines des soins ... et moins présente pour ton cheval ...!?
C'est des choix auquels il faut bien réfléchir ...

Chez les bédouins, le cheval arabe associe le bien-être avec le fait d’être monter par son maître. En effet, lorsque celui-ce n’est pas solliciter, il est entravé. Sa liberté de mouvement est limité mais l’augmente en docilité (nb).
Une fois de plus, je pense qu’il faut adapter cette méthode à notre contexte ET SURTOUT EN FONCTION DE NOTRE DISPONIBILITE. L’idée n’est pas de l’entraver avec des chaînes mais de limiter sa liberté (surtout éviter les boxes !!). Un paddock peut être largement suffisant. Notre disponibilité doit être proportionnelle à la taille de son pré. Si vous avez 12 heures par jours à consacrer à votre cheval, il me semble évident qu’un petit paddock de 100m2 peut largement suffire. A contrario, si vous êtes peu disponible, il lui faudra beaucoup plus de terrain. De toute façon, la fréquence des contacts augmentera notre complicité.

nb: Et oui, comme les humains trop de confort peut nuire à cette qualité essentielle : La docilité. L’indocilité de la part de notre cheval peut provenir de plusieurs facteurs ; L’injustice (dans la punition), le manque de fermeté et le confort.