"Dans la nature", quand un étalon a 5-6 juments, il n'est pas rare qu'il se désintéresse des autres (ça évite la consanguinité : il ne saillit pas ses filles). Souvent, les pouliches finissent par être chassées par les mères et rencontrent un jeune étalon, ou plusieurs qui forment un groupe où elles ont effectivement bien des chances d'être saillies. Il faut dire que, contrairement aux louves, les juments n'ont, au mieux, qu'un produit par an et qu'une seule jument n'assurerait pas la pérénité de la harde.
Par aillleurs, en liberté, l'étaln participe fortement à l'éducation des poulains.
Dans nos élevages, il est fréquent que les poulains ne voient jamais d'étalon ou juste de loin et même qu'ils ne connaissent que deux ou trois juments, quand ce n'est pas juste leur mère. Dans ce cas, la mère apporte beaucoup plus car elle élève le petit. Je pense aussi qu'elle compte d'avantage dans la taille du produit que le mâle : elle le fait à la taille de son utérus. Les poulains issus de transfert d'embryon et portés par des juments de trait sont nettement plus gros, me semble-t-il, que ceux portés par leur mère de sang. Enfin, il y a une théorie sur la transmission génétique mitochodriale q