Méthode de sevrage

j'ai une jument qui a beaucoup souffert de l'homme et qui est très méfiante , difficile voir impossible pour un inconnu , le véto par ex de toucher ses poulains , mais pas de problèmes de comportement sur les poulains ils sont super equilibrés et pas trouilloux

J'ai juste connu le cas dans un élevage où je bossais il y a quelques années... un poulain rejeté par sa mère a la naissance qui a été mis avec une mère adoptive, une jument de trait. Le poulain pouvait lui grimper dessus, la frapper, la mordre sans qu'elle ne mette jamais aucune limite... il a fini fou furieux, ne respectant aucune distance avec les humains et autres chevaux.

l'évolution du sujet est interessante : encore plus que le sevrage, ce qui est primordial pour le caractère futur du poulain, c'est l'"éducation" que lui a apporté sa mère (et/ou le troupeau), et quant une jument "n'éduque pas son poulain", il est impératif que l'éleveur prenne le relais rapidement.
C'est encore plus vrai lorsque le poulain est élevé par une mère adoptive ou au biberon : on a tendance à considérer que ce sont (à juste titre) de pauvres orphelins et à parfois leur passer trop de choses, et comme dit Caligalou, la mère adoptive est souvent uniquement une "laitière", elle accepte et nourrit le poulain, mais ne l'éduque pas vraiment (j'ai vu plusieurs cas similaires avec des juments de trait, est-ce lié à la race??). Le fait qu'ils soient souvent isolés du troupeau dans ces cas là est un phénomène agravant il me semble.

J'ai eu un poulain dans ma jeunesse et le sevrage s'est très mal passé, aussi si j'avais été éleveuse j'aurais laissé faire la nature = le plus tard possible....

Oui, il est important que la mère ait éduqué le poulain avant de le sevrer, enfin pour moi ; elle leur apprend tellement de choses essentielles : conduite au sein d'un troupeau, la nourriture, etc...

Je suis tout à fait ok avec toi Gckebab : le plus tard possible.

Je peux me tromper mais il arrive un moment où la mère "fui" naturellement le poulain et c'est là qu'il faut en profiter pour les séparer (tout en douceur bien sûr!)

Après chachun géère différement sa conduite d'élevage.

Tant que le sevrage est réalisé dans de bonnes conditions c'est le principal!!

Attention cependant. Il est important de laisser la mère et le poulain le plus longtemps possible mais une erreur souvent commises et de rassembler les poulains entre eux.

Il est indispensable que les poulains soient aussi au contact d'adultes, car c'est là qu'is vont apprendre tous les codes....

Les chevaux les plus difficiles, contrairement à ce que l'on peut croire, sont ceux qui poulains sont restés uniquement avec leur mère ou des jeunes ou bien qui ont été mis tout seul avec comme unique contact celui de l'homme....ces poulains là développent des excés de comportements qui se traduisent surtout par un gors manque de respect.

Et le respect c'est la base de tout....

+ 10000

y à pas photo ...
un poulain élevé en troupeau, c'est déjà une bonne partie de l'éducation faite, toujours ça de moins à faire et plus facile à manipuler !

avez tous un peu raison... Mais personnellement, je pense qu'il faut si prendre progressivement mais assez tot vers 6 mois. et sevré a 7 mois...

jai deja vu ( cas RARE ) une jument et son poulain .....Heu meme adulte . lol il a 5ans. ben ils sont inséparables....

Ce n’est pas SEULEMENT une question de sevrage : j’ai connu deux frères, nés à un an d’intervalle, qui avaient grandi ensemble (le premier avait servi de Nounou au second au moment du sevrage, justement), sans relations avec d’autres chevaux. Ils étaient tout aussi inséparables. Ils avaient été achetés par un moniteur d’équitation… qui ne pouvait jamais en employer un sans l’autre. Et encore : impossible d’en mettre un au début de la reprise et l’autre à la fin ! On les appelait « les frères siamois ».

Les poulains doivent, en effet, nouer des relations sociales avec d’autres adultes que leur mère. Par contre, une fois que c’est mis en place, ils peuvent tout à fait rester avec « Maman » ou la retrouver par la suite et même entretenir une relation privilégiée avec elle… du moment que, dans leur tête, ils sont bien sevrés et savent où se situer par rapport aux autres chevaux ainsi que par rapport aux humains.

Personnellement, j’aime bien aussi sevrer assez tard. Je trouve que les poulains évoluent mieux quand ils ne subissent pas une séparation trop hâtive, qui les marque négativement. Mais ils peuvent rester en contact avec leur mère sans pour cela être collés à elle : le tout est qu’il y ait d’autres adultes –et s’ils peuvent jouer aussi avec d’autres jeunes, c’est encore mieux : pendant qu’ils s’amusent ensemble, ils se détachent un peu de leur mère sans même s'en rendre compte.

Par contre, tout à fait d'accord avec le fait qu'il est préférable de s'y prendre très progressivement. En fait, quand le poulain voit des humains et des chevaux adultes dès sa naissance, il se sépare un peu plus chaque jour de sa mère.

Un bon vieux hongre qui a de la bouteille, ça aide aussi!!! Surtout quand on a des jeunes mâles...

Bonsoir!
Un lien d'une amie qui est totalement pour le sevrage en douceur :
http://www.visionpure.ch/foam/
Elle cherche, je crois, des témoignages sur ce sujet...
Merci d'aller faire un petit tour!

Bonne soirée à tous!

Une grande partie des problèmes comportementaux trouve leur origine au sevrage.

Mais cette question est très délicate...en effet peu d'entre nous ont des chevaux évoluant en troupeau libre.

Dans la nature la mère repousse elle même son poulain à partir de 9 mois mais elle garde avec lui un attachement particulier. En effet les chevaux, lorsqu'on les observe, affiche clairement leur préférence envers les membres d'une même famille.

L'idée du sevrage brutal ne se justifie que parce qu'elle plus confortable pour l'homme. Cependant combien d'entre vous redoutent ce moment délicat?

Si on aime vraiment les chevaux, il faut leur accorder le temps nécessaire et accepter de ralentir.....

lfournet a écrit:

Une grande partie des problèmes comportementaux trouve leur origine au sevrage.

Mais cette question est très délicate...en effet peu d'entre nous ont des chevaux évoluant en troupeau libre.

Dans la nature la mère repousse elle même son poulain à partir de 9 mois mais elle garde avec lui un attachement particulier. En effet les chevaux, lorsqu'on les observe, affiche clairement leur préférence envers les membres d'une même famille.

L'idée du sevrage brutal ne se justifie que parce qu'elle plus confortable pour l'homme. Cependant combien d'entre vous redoutent ce moment délicat?

Si on aime vraiment les chevaux, il faut leur accorder le temps nécessaire et accepter de ralentir.....