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 rhinopneumonie, un article intéressant

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pet
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MessageSujet: rhinopneumonie, un article intéressant   rhinopneumonie, un article intéressant EmptyLun 29 Juin 2009 - 15:16

il y a eu de nombreux cas dans le nord de la belgique, le stud book vient de publier cet article sur leur site



La rhinopneumonie : un virus avec lequel nous devons et pouvons vivre

Le virus
Rhinopneumonie est l’appellation courante d’un syndrome causé par le virus herpès équin ou “Equine Herpes virus, EHV”. Il existe plusieurs types de ce virus, mais ce sont majoritairement les types 1 et 4 qui causent des problèmes pour nos chevaux.
Le plus connu est incontestablement le type 1 qui peut engendrer entre autre des troubles respiratoires, des avortements ou des problèmes nerveux.
Les troubles respiratoires sont en général bénins et comparables à une légère grippe.
Dans le cas d’un avortement, les conséquences sont plus graves, car il s’agit souvent d’un fœtus pratiquement à terme. Il n’y aura pas de répercussions à long terme pour la jument qui pourra le cas échéant mettre au monde un poulain parfait l’année suivante.
Les troubles du système nerveux constituent la variante la plus maligne de rhinopneumonie, car un nombre considérable de chevaux atteints peuvent en mourir ou garder des séquelles persistantes. Cette variante atteint principalement la moelle épinière faisant ainsi apparaître une paralysie des membres, et/ou une paralysie des muscles de la vessie, du rectum et de la queue. Il a été récemment démontré qu’au sein même du EHV type 1 se trouvent des souches qui ont génétiquement mutées et ont développé la capacité d’occasionner plus fréquemment des troubles du système nerveux que d’autres souches. Ces souches de virus ont déjà fait éclater, entre autres aux Etats-Unis, des épidémies assez dramatiques.
La situation actuelle
Le virus est omniprésent auprès de notre cheptel équin et il est pratiquement impossible de trouver encore des chevaux adultes qui n’auraient pas encore été en contact avec le virus. Le virus circule parmi nos chevaux, la plupart du temps de façon asymptomatique. Il est par conséquent un visiteur relativement invisible et indésirable.
C’est grâce à cette adaptation parfaite à l’organisme équin que le virus peut résider de façon permanente dans le corps. Tout poulain ou cheval infecté pour la première fois, traversera cette infection et guérira dans la plupart des cas sans trop de problèmes, mais le virus subsistera des années voire à vie dans le cheval. Le virus est en effet capable de jouer à cache-cache avec le système immunitaire du corps et réussit pour cette raison à survivre dans l’organisme.
En conditions normales la situation restera relativement stable et la cohabitation entre le virus et le cheval ne causera guère de problèmes. Dès que la défense du cheval s’affaiblit un peu, comme par exemple en cas de maladie ou autres conditions stressantes (efforts extrêmes, transports de longue durée, …), le virus pourrait se multiplier et provoquer une maladie chez son hôte avant d’être transmis à d’autres chevaux dans son entourage qui peuvent à leur tour tomber malades.
Ce sont surtout les poulains et les jeunes chevaux qui seront ainsi contaminés et ces animaux deviendront à leur tour au terme d’une période d’infection courte et souvent non détectée porteurs du virus avant de transmettre ce virus à la prochaine génération.
Les problèmes chez les chevaux adultes surgissent surtout lorsqu’une multitude de virus circulent dans l’environnement. Les défenses immunitaires de nos chevaux pourraient à ce moment faillir, entraînant l’ infection du fœtus ou du système nerveux, provoquant un avortement ou des paralysies. La faculté du virus à se rendre invisible face aux anticorps actifs augmente encore ce risque.
Une période particulièrement à risque est celle où naissent beaucoup de poulains. C’est la période où les défenses immunitaires des juments pleines faiblissent légèrement et aussi la période où le virus peut circuler librement parmi les poulains et les jeunes chevaux, qui ne disposent pas encore d’une défense immunitaire adéquate. Cette période est depuis des années connue comme celle où des cas de rhinopneumonie pourraient se manifester, entraînant des avortements et des troubles du système nerveux, les symptômes les plus graves.

Les mesures
Tous ces facteurs combinés font de l’éradication du virus une tâche difficile : le virus persistera dans l’organisme, de façon asymptomatique dans la plupart des cas. Nous pouvons nous féliciter de disposer de quelques moyens pour limiter les conséquences néfastes de cette présence.
La vaccination de nos chevaux augmente leur résistance au virus. En vaccinant, nous ne pourrons empêcher la contamination des chevaux, mais nous serons tout de même en mesure de réduire la gravité de l’infection. Les symptômes de la maladie sont considérablement contenus et la quantité de matière virale excrétée au cours de l’infection se retrouve également nettement réduite. Cela diminue le risque de maladie grave pour le cheval en question et atténue le risque de transmettre l’infection à d’autres chevaux.
La conclusion principale dans ce contexte serait que le risque de contagion diminue dès que tous les chevaux d’ une région bien définie ont été correctement et systématiquement vaccinés. Il est d’une importance vitale que chacun, y compris les propriétaires ne possédant qu’un seul cheval ou poney, contribue à la lutte contre le virus. Si tous les chevaux sont équipés d’une défense solide et constante grâce à une vaccination fréquente, le virus aura beaucoup plus de peine à provoquer de graves éruptions de la maladie. De nombreuses recherches sont actuellement en cours : elles visent à améliorer les vaccins existants afin d’aboutir de cette façon à une meilleure protection.
Au cas où l’écurie serait malgré tout confrontée à une éruption manifeste, il est important de mettre en place les mesures suivantes:
- Dans le cas de troubles respiratoires et avant tout de désordres nerveux, une période de quarantaine pour l’écurie est indiquée afin d’endiguer la propagation du virus. Le virus est excrété pendant environ une à deux semaines lors d’une telle éruption: c’est précisément pour cette raison qu’on propose de limiter tout transport de et vers une écurie jusqu’à trois ou quatre semaines ultérieurement au dernier cas de maladie.
- Les juments pleines constituent un groupe vulnérable et devront être tenues autant que possible à l’écart non seulement des jeunes animaux, où le risque de circulation virale est relativement élevé, mais avant tout des animaux manifestement malades.
- Si un avortement devait avoir lieu, une grande quantité de matériel viral serait libérée dans l’environnement. Le lieu de l’avortement devra être nettoyé et désinfecté le plus rapidement possible afin d’éviter l’infection des autres juments pleines.
Conclusion
Pour conclure, la rhinopneumonie est présente depuis plusieurs années et pour l’instant il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Si chaque propriétaire de chevaux assume sa propre responsabilité et vaccine systématiquement ses chevaux, nous pourrons à terme limiter considérablement la liberté d’action du virus et des éruptions comme celle que nous vivons actuellement deviendront plus rares.

Prof. Dr. P. Deprez
Département des Maladies internes et biologie clinique des grands animaux domestiques
Faculté de Médecine Vétérinaire, Université de Gand
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MessageSujet: Re: rhinopneumonie, un article intéressant   rhinopneumonie, un article intéressant EmptyLun 29 Juin 2009 - 17:04

Intéressant.
D'ailleurs quels sont vos protocoles de vaccination concernant cette maladie ?
Ici nous vaccinons systématiquement 1X/an si le cheval a déjà été vacciné sinon bien sur protocole de vaccination classique (1X/mois pendant 2 mois puis rappel à 6 mois) mais de plus (car nous avons aussi des trotteuses et c'est une obligation) nous vaccinons les juments à 5, 7 et 9 mois de gestation.
Voilà concernant la Rhino qui est une très sale bête !!! sunny
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MessageSujet: Re: rhinopneumonie, un article intéressant   rhinopneumonie, un article intéressant EmptyLun 29 Juin 2009 - 20:26

Idem pour moi.
Personnellement, pour les juments gestantes et sur conseil véto, je vaccine aussi à 5, 7 et 9 mois (conseillé mais pas obligatoire).
Ceux qui ne bougent pas sont vaccinés 1 fois l'an.
Quand ils participent à un concours, alors c'est 2 fois l'an (obligatoire).
Quand, c'est la première fois, prévaccin puis rappel, un mois + tard et puis après 6 mois.
J'ai entendu qu'il y a eu beaucoup de décès de poulains et d'avortements dans le nord de la belgique, donc il faut être très vigilant.
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