Puisque nous sommes partie dans les traces bédouines ,je ne peux
pas résister au plaisir de vous proposer d échanger quelques contes, poèmes et légendes de ce peuple pour qui le cheval est roi, en espérant que vous aussi nous ferez partager les vôtres.
Pour commencer pas un des plus connus mais celui pour qui j ai
une petite préférence.
Poésie bédouine.
Sa jument a des yeux dont l expression est celle d une femme
amoureuse,
Sa démarche est digne de la plus belle des adolescentes,
Son poitrail est celui du lion,
Ses flancs sont ceux de la gazelle,
Endurcie à force de courses, elle boit littéralement le vent,
Trotte comme un loup, galope comme un renard.
Sa robe est un miroir,
Son poil aussi épais que les plumes de l aile de l aigle,
Son cou se balance librement tel celui de la gazelle,
L effluve aromatique de sa peau rappelle la brise épicée des
hauts plateaux Bénis du Nedjad,
Ses sabots sont durs comme la pierre, projettent comme elle
des étincelles Et son si larges qu une souris pourrait y loger son nid,
Elle est douce comme l agneau, mais sa colère est celle de
la panthère si on La frappe ou la contrarie,
Sa croupe est aussi ferme qu une dune humide
De plus, ses narines s ouvrent comme les pétales de roses,
Son dos est si puissant qu on le dirait fait pour deux
cavaliers,
Ses épaules se transforment en ailes des qu elle court,
Ses jambes sont fortes comme celles de l autruche sauvage et
musclées Comme celles du chameau,
Ses cils sont aussi longs que les barbes des épis d orge,
Son front forme deux collines qui surplombent une large
plaine.
Ses oreilles sont deux moities d une pointe de lance,
J espère que ce poème vous aura plu et j attend avec
impatience de découvrir les vôtres.
A bientôt